Jean-Daviot-sur-websynradio-24-mai-7-juin

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1/ Jean Daviot, per la bocca del mundo 2/ Pierre-Paolo Pasolini-__La-terra-di-Lavoro 3/ Petit-discours-a-lORTF_2-decembre-1966 UbuWeb / PennSound Archive Jacques Lacan 4/ Blues with Beer, Magazines, Table and Chair 4:27 Ghosts and Monsters Michael Snow 5/ Entretien Marcel Duchamp – Alain Jouffroy, 1961 06/ Imitating the sound of birds, 1979 0:44 Fluxus Anthology Robert Filliou 7/ A L’encre Bleue 0:46 Anthologie Des Oeuvres Enregistrées CD1 Jean Cocteau 8/ Jean-Luc Godard Interviewed by Serge Daney 28:12 UbuWeb / PennSound Archive Jean-Luc Godard 9/ Köchel que j’aime 9:36 Francois Dufrene François Dufrêne 10/ Interview (1959) 4:10 UbuWeb / PennSound Archive Phillipe Soupault 11/ Interview (1950) 10:19 UbuWeb / PennSound Archive Andre Breton 12/ L’expulsé (Roger Blin) 38:16 France Culture Samuel Beckett 13/ Lesyeuxverts 5:05 Album de Jean Daviot Jean Daviot 14/ Marguerite Duras, entretien avec Jean Pierre Ceton

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Jean Daviot © Jérome Schlomoff

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Premières écoutes : à partir du jeudi 24 mai à 14h jusqu’au 7 juin, même horaire

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ELEMENTS

Sorti de l’école d’art de la Villa Arson à Nice, Jean Daviot, utilise la vidéo, la photographie et la peinture. En 1984, il crée un personnage de fiction : l’artiste Walter Pinkrops. À partir de 1994, il réalise des « Ombrographies » en prenant des empreintes de visages et de mains en photocopie, traces qu’il transfère sur la toile. Depuis 1999, les « Visiteurs du soi » sont des peintures de personnes passées dans son atelier dont il trace le contour d’un trait, le corps et son ombre se rejoignent dans une même forme : « la forme du corps est le corps de la forme. ». Dans « les Silences », il interroge le langage des mains : pictogrammes d’un langage universel. Dans « Srevne », présentée à « la Force de l’art » en 2006 au Grand-Palais à Paris, il fait entendre sa voix à l’endroit, à l’envers et à l’envers de l’envers. Il sculpte la langue comme un objet, qui devient alors le palimpseste d’une réflexion à voix-off. « L’écart des mots », sont des photographies où il insère des mots dans des paysages, des ciels, des villes, jouant sur leurs signifiés et leurs signifiants. Avec « Vherbe » Il fait réellement pousser dans les paysages des mots en lettres d’herbe, qui peuvent mesurer plusieurs centaine de mètres : « MEmoiRE » prés de la grotte préhistorique de Pech-merle ou encore « ImaGinE » à la fondation Genshagen à Berlin. Depuis 1995, il réalise des peintures numériques « Ecritures de lumières », où il se sert d’une caméra vidéo comme d’un pinceau : le procédé est simple, en apparence, la caméra tourne au ralenti, il dirige l’objectif vers des planètes émettant ou réfléchissant la lumière, le soleil, vénus, jupiter ou la lune ou encore des villes la nuit et laisse dans le mouvement de sa main la lumière se déposer sur le support en l’aspirant. C’est la lumière même qui se dépose en éclats de couleurs, faisceaux d’oscillations de flux sur l’écran, la toile, le mur.