Au moment du passage à l’acte, je, le technocrate se confronte à son passé et à son propre présent objectivé. Le technocrate se présente alors à lui-même comme produit et production d’une réalité, la technocratie, allant de pair avec des problèmes qu’il ou elle doit analyser et résoudre. Ici la technique n’est pas seulement la source d’une solution aux problèmes, mais aussi et surtout, la source des problèmes eux-mêmes.
D’un processus qui se mord la queue, c’est le luxe d’une attribution de la raison séduite par son savoir faire qui entre en processus dans un large champ de savoirs et de techniques incarnées. Le technocrate en tant que technicien, acquiert la capacité de décider et/ou de déterminer en place et de manière prépondérante, les choix d’un responsable officiel.
Cette question de responsabilité est traversée, dit-il quand à l’évidence et sans complot, je, les technocrates se sont saisis du pouvoir, au moment d’une valorisation de la fonction technique. Les débouchés « précoces » de ces solutions d’ordre technico-économique me laissent parfois à penser qu’il n’existe de connaissance ou de réponse à un problème qu’« efficace ».
L’essentiel de ma vie amoureuse, le choix d’un partenaire et d’une tendre profession m’invite en justice, à l’adresse d’une science dure et conquise. C’est à se demander si ma volonté d’obtenir le rendement maximal et sans faille n’est pas de nature à susciter l’engrenage sociétal, qui conduirait à une monopolisation du pouvoir décisionnel par les compétences.
C’est la faute de mes « hormones », je pourrais vous l’expliquer de tellement de façons, de tellement de manières. C’est à n’y rien comprendre… Sauf, que démontré ainsi, le processus est clair, l’objectif distinct et donc bon et accepter comme tel. Le propre des sciences humaines chez moi serait de mettre en place des dispositifs de validation empirique. Comme de celui que je fus, in fine reconnaissant à être pénétré d’intégrales et de fonctions.
La coextensivité du savoir technique à l’ordination de ma vie a exclu la problématique du sens et de la signification, sans prétexte et sans recours à une introspection subjective du je, celle d’un locuteur étudié. La linguistique se constitue ici, comme science.
En outre si une domination du technocrate reste encore une anticipation, le processus sociétal est entamé. La nécessite est de ne pas surestimer ou nier ce jeu destiné à recueillir de plus en plus de pouvoir, et qui se jauge à l’apanage actuel d’une taille au mérite.
L’échec à présent de la Traduction Automatique, est là pour témoigner d’un débouché de mise en pratique élargie des outils technocratiques dans d’autres espaces que celui de la bureaucratie, traçant ainsi les contours d’un « pouvoir impudent».
La technocratie est une forme de gouvernement (d’entreprise, d’état et d’attention) où :
la place des techniciens spécialisés dans n domaines est centrale dans les x prises de décision.
t puissance n = x
ERRATUM
Le point de vue du technocrate, auteur de la Note sur la théorie monétaire qui a paru dans le N°5, septembre 1964 de la Revue, nous prie de publier le rectificatif suivant:
tn = x
« à la page 666, dans les équations (1) et (2) »
Sabrina ISSA