MAÏA-BAROUH-sur-webSYNradio-30-aout-13-septembre

0
1571

Compilation rassemblée, commentée, publiée et prêtée quelques jours à webSYNradio par Maïa Barouh, Kusamakura reflète la variété des paysages, des traditions, des langages, des musiques et des chants de l’archipel du Japon. Maïa Barouh nous invite à passer derrière le décor pour découvrir un Japon panoramique, autre que celui véhiculé par les mangas, les samuraïs ou les geishas… « un Japon fou, anachronique et généreux que de nombreux Japonais ne connaissent pas encore ! »

51318nywdsl-_sl500_aa300_-8704037

Iwaitsuke /Mizuki Nakamura
Chant traditionnel d’Amami (île située au large de Kyushu, dans le sud de l’archipel du Japon) qui est chanté pour annoncer le début de la grande fête du réveillon.
Le texte dit  » Faisons la fête toute l’année! »

Kane Ren Ren/OKI
Chanson traditionnelle Ainu (peuple autochtone du nord de l’archipel du Japon). Les participants se mettent en cercle, chantent et dansent non-stop pour la cérémonie de l’ours.

Amenbo/M.O.T.O.
Ce titre de Satoko Nakamura figure sur l’album Motogoyomi, paru en 2005. Il correspond au mois de juin, qui est la saison des pluies au Japon. En Afrique, le Karimba est l’instrument chamanique pour faire venir la pluie. Satoko ressent de l’érotisme dans le son puissant et délicat de cet instrument.

Hounen-Bushi/Kohsuke Atari
Chant traditionnel qui exalte la joie de l’arrivée d’un bateau de Satsuma. Les habitants de l’Ile de Amami étaient asujettis au pouvoir de la province de Satsuma, pour laquelle ils cultivaient la cane à sucre. Malgré la haine contre les bateaux du régime autoritaire, les ravitaillments étaient très attendus, et souvent compromis par les tempêtes…

In Walked Bud/Katsutoki Umezu
Sur un thème de Thelonius Monk.

Yoisura-Bushi/Nami Makioka
Un oiseau blanc s’est posé sur la poupe du bateau. Mais ce n’est pas un oiseau, c’est la déesse Onari. Elle pleure car les vagues réfléchissent l’image de sa mère.
Onarigami (la déesse des soeurs) est célébrée à Okinawa et Amami comme protectrice maritime.

Iwaoyma/Momonashi
Une composition influencée par les chants folkloriques du nord de l’archipel du Japon.

Yk*Opus 07/Asterisk

Maru-Take-Ebisu/Kazumi Fukagawa
Une contine existant depuis plus de 800 ans. Chantée encore aujourd’hui car elle est très pratique : elle énumère dans l’ordre toutes les rues de la ville de Kyoto. Cet hymne suit la construction de la ville, en quadrilles et il nous guide dans l’antique capitale.

Tokunusamidake-Bushi/Marikamizki
« La brume que nous voyons dans la montagne est la fumée de cigarette de mon amoureux … »
Sur cette ile montagneuse, la fumée du tabac a un rôle de messager entre homme et femme.

My Favorite Things/Kingyo
Kingyo est une fanfare de rue « néo-chin-don » s’inspirant de cette tradition populaire qui s’est développée au Japon à la fin du 18ème siècle.

Kitchen Rare Rythm/Katan Hiviya
Critique aigue de la société par l’humour noir.

Kaze/Ray & Maïa

Chansommenier/Kabocha Shokai
Chin-don, fanfare de rue. Kabocha a lancé le style appelé « néo-chin-don » en mélangeant le rythme et les mélodies traditionelles avec des harmonies contemporaines et de l’improvisation.

Olga/Masako Togawa
Masako Togawa est chanteuse, romancière et directrice d’un bar chansonnier légendaire à Tokyo, Aoiheya.

Agua De Beber/Ellena Ferragamo
Sur un thème de Carlos Jobim et Vinicius de Moraes.

Mademoiselle!/Les Romanesques
Adaptation de chansons françaises par un duo résolument kitsch et délirant.

Konya Wa Shiawase/Kabocha Shokai

Uosa/OKI

Maïa Barouh participe également au projet Fukushima open Sounds avec un chant traditionnel à écouter ici

maia_barouh_kumasakura-1755259

——
ECOUTER
Premières écoutes : à partir du jeudi 30 août à 14h jusqu’au 13 septembre même horaire

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Ecouter le programme de Maia Barouh sur votre lecteur

podcast_mini-2353183S’abonner au podcast

——
ELEMENTS

Maïa Barouh est née à Tokyo d’une mère Japonaise peintre et d’un père Français, Pierre Barouh (auteur, producteur). Elle découvre à ses 15 ans lors d’un voyage au Brésil la flûte traversière. En 2002, elle rencontre Kabocha Shokaï (fanfare de rue japonaise) qui l’incite à pratiquer le saxophone. En été 2002 et 2003, Maïa boucle 2 tournées en France avec la fanfare. Depuis 2005, elle réalise tout les ans une tournée « Cabaret Shinjuku » qui présente en France les artistes « fous fous » Japonais. En Octobre 2007, elle enregistre une compilation « Kusamakura » présentant cette nouvelle scène Japonaise. En 2011, elle s ‘est beaucoup produite à Tokyo avec son groupe électrique avec percussions Africaines. Après de nombreuses tournées et concerts dans l’archipel, elle décide de s’installer dans son 2ème pays, en France, pour vivre de nouvelles aventures avec son producteur, Martin Meissonnier et monter un nouveau projet mixant des chants traditionels Japonais avec des sons modernes.

http://www.maia-zoku.com/