…Quoi d’autre… ?
Situationnisme — structuralisme
Pour beaucoup, le monde des arts plastiques est réservé à une élite composée d’amateurs éclairés et de spécialistes en histoire de l’art. Le citoyen lambda se sent fort éloigné des préoccupations du monde des arts en général et en particulier, de l’esthétique contemporaine. Les grands événements artistiques comme les foires d’arts, telle la Fiac [1], par exemple, sont fréquentés par des amateurs qui possèdent, pour la plupart, les clés nécessaires à la compréhension des œuvres que l’on peut y découvrir. Les amateurs d’art contemporain existent et sont de plus en plus nombreux.
Les amateurs se pressent aux événements d’importance artistique significative pour découvrir les nouvelles tendances. Les foires d’art contemporain sont légion en Europe ainsi que dans les différents pays émergents qui, depuis peu, s’intéressent de près aux manifestations liées à l’art contemporain. Cela étant dit, il existe un domaine artistique, en l’occurrence la musique expérimentale, qui a beaucoup plus de mal que les arts plastiques à s’imposer à un large public. L’IRCAM[2], haut lieu français de la recherche musicale contemporaine, a toutes les difficultés à remplir ses salles lors des concerts donnés en son sein. Pour bénéficier d’un large succès d’audience, la musique classique et de variété, le cinéma de divertissement, la littérature de gare et le théâtre de boulevard ciblent un public populaire. La situation peut donc se résumer de la manière suivante : les arts en général produisent une grande part de leurs activités pour un large public, celui-ci étant le principal consommateur, moyennant un système de diffusion dans les médias et d’intégration dans la société libérale consumériste.