Toutes ces coutures, III / Elena Andreyev

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– Réglages de l’amertume –

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Idées Fortes, comme l’épice Bonne joie blanche

Se Débine tout le Temps

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Voir le patron
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Verni Poli, profond Nous les sirènes à l’envers

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Chaque chose a son pli et sa place : Sous la brume

Passent les pieds de l’océan

Chaussons

Vingt rochers dépliés

Singing – it’s you it’s you in the dark A lark, a lark,

To recognize it’s size

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Retour des chaussons – à talon , à refrain :

C’est dedans qu’est la belle hauteur

Du dedans qu’on mesure les belles distances

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« A l’auto-center de la périphérie »

Chemin creux aux yeux de projection en famille
Approcher – noir et blanc

Pie-cinéma

Décolleté

Faire un peu de grammaire
En pyjama

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Sérieux nacelle araignée Deux choses dites Manquantes – penchons-nous sur ces preuves

Jusqu’à y être couchés ?

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d’esprit

de jeu

intelligence inutile

on inaugure les tentacules

en reconnaissance

( moi déjà sur le poulpe )

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Pincé – Tenu – Respiré
Respiré – Respiré – Pincé

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Pincé – Pincé – Tenu
Respiré – Pincé – Respiré

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Fabrique du décor d’un temps à rire

Attendre… qui va me demander des nouvelles, depuis les lésions des anges ?

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Le vrai violent
Tu l’effaces déjà

Le vrai violent Frappe de silence

En dehors de soi

Le vrai violent Pense lettre à lettre

Son sourire composé

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Au meilleur de mes pinceaux

Verticales lumières
Vous en dites plus

(regarde voir ça)

Le voir, le montrer

Le temps, le soin, le goûter

Figurer
………..ss’il n’en n’est rien

Rare musique qui plonge du cœur de la peinture

Maintenue

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Se retrouver devant
Œuvre déflecteur d’amitié

Dans la main De solitude bien arrosée Entends l’orgue neuf –  reconnais immédiatement sa chanson :

Elle a poussé dans le même jardin que les nôtres.

Sensualité près d’ambition feutrée D’un bout à l’autre perceptible meslangées Prévenance, prévention, Dégoûtante conservation,

Toujours pas de persévérance en vue.

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Lilas première fois Boit frais

Perlé

Si oublié, Lilas,

Tout, du Lilas
Est ma saison.

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Lumière carré d’ absence
Belle contemplée

Bien traduite

Au balcon décoiffé
Fenêtre cligne

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(« J’ai rêvé qu’on m’avait volé tous mes Bronzino »)

Œuvre tentative chausson
Lisser les plâtres oubli clair

nouvelle présence peu d’élus
ni d’amours ou trop peu mes mains

Trop peu mes mains vraies

Etendues

Trois portraits, d’un genre « de genre » –

et les plus vibrants qui soient.

Soleil salué écouterait plus en détail

Leurs yeux, mes oreilles, l’atmosphère à laquelle je n’osais rien demander. Yeux, mains, peaux surtout, et voix. Peau et voix, toucher-oreille.

Main regard-oreille

Peaux, yeux, voix, trois pluriels en inconnues

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Pour demain : Rien encore tracé et pourtant déjà muscle

Si tu étais là – permet de te dessiner.

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de naviguer temps arrière
prouesse

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Jaune d’or/d’œuf découpages oiseaux de feuilles

Avant : Le long de la route longs bras puissants Verdure très insolente Brique, pré, liquide au nord

Brille

Cap

Délicieusement, le penser, te le dire
Combien élection papilles

Retournons dehors Grands bras bruissants

Nous y sommes

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Pivoines arrivées Draps frais

Cœur

On se baigne ?

Vous m’éblouissez.

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Toutes ces coutures, I, in Il Particolare

Toutes ces coutures, II, in Remue.net